- Édition: Gallimard; Scripto
- Pages: 221
- Genre: Jeunesse; Histoire vraie
Résumé :
Haut comme trois pommes, Sonny déteste qu'on l'appelle Shorty. À douze ans, il aime encore les sucettes et vit à Medellin, en Colombie. Une ville où les trafiquants de drogue font la loi. Plus qu'un copain, Alberto est pour Sonny un véritable frère, Tous deux rêvent de fuir la misère et la rue. Quand Alberto se fait ''embaucher'' comme tueur à gages par un parrain de la drogue et finit pas disparaître tragiquement, Sonny se retrouve seul, totalement perdu. Une seule voie s'impose à lui: prendre la relève de son ami. Un revolver lui procurera le respect et la sécurité auxquels il aspire. Et de quoi vivre décemment. En tout innocence, Sonny signe ainsi sa perte. Mais a-t-il vraiment le choix?
Mon avis :
Cet achat a été fait (pour ne pas vous cacher la vérité) parce qu'il était à un prix extrêmement bas et que j'aime bien les éditions Scripto. Je me suis dit : yééé, une histoire qui se rapproche de la réalité et qui va me toucher. Disons que j'avais besoin d'un petit passage vers la souffrance humaine à travers les livres ; à savoir pourquoi... Je ne le sais pas du tout. Bon, sans m'éloigner du sujet, ce livre était pas dispendieux et je m'y suis lancé.
L'histoire raconte la vie de deux jeunes Garçons, de douze ans, vivant dans le ''Ghetto'' de la Colombie. Trafiquants de drogue, meurtres et vols sont des choses quotidiennes dans ce coin appelé Medellin. Sonny et Alberto, sont pourtant deux jeunes enfants qui ne veulent pas y être mêlés. Cependant, un beau jour Alberto s'y retrouve malgré le fait que Sonny ne soit pas du tout d'Accord avec cette situation. S'ensuit alors une relation d'amitié qui n'a plus sa flamme d'autrefois. Vie luxueuse et meurtres ordonnés par le parrain de la mafia du coin, Alberto s'enfonce dans le côté noir de la Colombie jusqu’au jour où...
Bon, rentrons dans ma critique directement. J'ai été vraiment déçu par ce livre. Je m'attendais à quelque chose de poignant, de vrai, d'émouvant, de révoltant et espérons-le... Cohérent. Et puis là... Bam, La claque au visage. En plus de ne pas avoir ressenti toutes ces émotions, j'ai trouvé le livre sans queue ni tête, comme si l'histoire menait nulle part. J'ai voulu laisser une chance à l'écrivain mais rendu au milieu, je n'en pouvais plus. Je ne suis pas du genre à abandonner un roman, donc je ne l'ai pas fait, mais c'était à un poil.
Quand j'avais lu le résumé, je m'étais imaginé une histoire dure à lire et qui nous montre vraiment le vrai côté de ce pays mais finalement monsieur, madame n'importe qui aurait pu écrire ces lignes sans grandes recherches et juste avec un peu d'imagination. Lorsque je dis cela, je ne dénigre pas la plume de l'écrivain qui est assez bonne et fluide, je dénigre le fait qu'un sujet aussi bien amené soit aussi peu exploité. Tout le long, j'avais envie de dire à Sonny : réveil toi, fait quelque chose, arrête de chialer et défend toi, sois pas un lâche et fais-toi une vie. Mis à part cela, la fin est encore pire, elle nous laisse sur notre faim et nous laisse sans mots. Pourquoi ?? Pourquoi faire un livre comme celui-là si c'est pour le faire finir comme ça ?? Il n'est pas supposé avoir une fin qui fait réfléchir ou voir le vrai côté des choses ? Dans tout les cas, ce roman n'a pas fait fureur dans mon cas et avec un peu plus de développement, je crois qu'il aurait pu être beaucoup mieux.
Pour finaliser le tout, peut-être que je m'attendais à trop, c'est vrai que cette histoire est plus destinée aux jeunes adultes ou adolescents. La lecture se fait rapidement et elle est destiné aux âmes semi-sensibles.
Ma note: 2/5
Aucun commentaire:
Publier un commentaire