dimanche 4 juin 2017

The curse

- Auteur: Marie Rutkoski
- Édition: Lumen
- Genre: Dystopie
- Pages: 456


Résumé:

Gagner peut être la pire des malédictions...

Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle: s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dis-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la malédiction du vainqueur: celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise.
Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmé, elle a la réputation de toujurs savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.


Mon avis:

Une des couvertures de roman les plus belles que j’ai vues de toute ma vie. C’est le genre de livre qu’on aime regarder et flatter quelques minutes. D’accord... c’est peut-être seulement moi qui fais cela, haha, mais j’adore le faire. Sentir la texture des livres sous mes doigts. Je vais arrêter là puisque j’ai l’impression de commencer à écrire mon propre roman érotique, hihi.
Mis à part la couverture digne d’un oscar, le résumé est totalement intrigant et donne envie de lire l’histoire immédiatement. Si vous avez lu le résumé ci-dessus, vous avez pu constater qu’il est immense. Cependant, j’ai l’impression qu’il ne nous dit rien en même temps. Histoire d’esclave, de richesse, de don pour déceler la vérité. C’est bien beau tout cela, mais quel est le vrai but de cette histoire?

Pour ne pas vous étonner, nous suivons notre jeune héroïne, Kestrel, qui est la fille du général des Valoriens. Général qui n’hésite pas pour prendre le pouvoir. Il tente toujours de prendre le contrôle des peuples où il va. C’est de cette façon que les Herranis sont devenus esclaves. La jeune fille vit dans une petite villa et n’a aucune raison de se plaindre face à ses richesses. Cependant, même si la richesse lui sourit, elle est destinée à se marier ou à être dans l’armée. Voulant une vague de changement et sur un coup de folie, Kestrel mise aux enchères sur un esclave nommé Arin. Une fois l’enchère remportée, elle ne se doute pas que cette situation se retournera contre elle. Il est certain que de sauver un esclave de son fatidique destin est un geste noble. Cependant, ce n’est pas n’importe quel esclave qu’elle a acheté. La jeune fille vient à penser à ce qu’elle a fait lors du retour à la maison. Il est vrai qu’il est assez beau et qu’il pourra aider pour les tâches physiques, ainsi qu’à la forgerie. Cependant, la jeune fille est contre ce principe d’esclavage ayant elle-même eu une nourrice Herranienne qu’elle a aimé. Elle est contre cette guerre et ce pouvoir et ne veut pas du tout se retrouver auprès de son père dans cette armée. Elle apprendra à connaître tranquillement Arin. Par contre, le jeune esclave est très discret et Kestrel fera tout pour découvrir qui il est réellement.

Je dois vous dire que je n’aime pas du tout lire le genre de livre qui se passe autour de l’Empire romain. Habituellement, je fuis ce genre de lecture parce que l’histoire ne m’intéresse pas tellement et j’ai l’impression de toujours être perdue lors de ma lecture. Pourtant, j’ai bien aimé ce livre. Il faut dire que c’est une dystopie et que c’est plus l’ambiance qui est présente.
J’ai aimé voir les deux côtés de Kestrel. Elle est une jeune fille passionnée de piano, mais l’art n’est pas pour quelqu’un de son rang. Tout ce qui est artistique est relié aux esclaves. Il y a, ensuite, le côté arrogant... Mais au fur et à mesure, nous découvrons une jeune femme sure d’elle, intelligente, stratégique et déterminée.
Pour ce qui est de l’esclave, Arin, il est extrêmement mystérieux. Je crois que nous avons autant de mystère que Kestrel à le cerner. De plus, Arin est un jeune homme à l’âme rebelle. Dès les débuts, nous arrivons à voir qu’il ne sera pas si facile à manipuler.
Leur relation est quelque peu compliquée. C’est difficile puisqu’ils ne sont pas amis, ils ne sont pas amoureux et de plus, ils ne font pas réellement équipe.

Pour parler du livre directement, j’ai bien aimé ma lecture, mais ce ne fut pas un coup de cœur. J’ai eu l’impression de jouer un peu au yo-yo lors de ma lecture. J’ai trouvé les 100 premières pages un peu longues et puis le rythme est embarqué par la suite. Cela reste une très bonne lecture originale avec une héroïne hors du commun. Je suis contente d’avoir découvert une jeune femme forte et qui sait ce qu’elle veut. Pour ce qui est de l’écriture de l’auteur, elle est sublime. Tout prêt de 460 pages qui passent à une vitesse folle.

Ma note: 3,75/5


Je remercie Interforum editis Canada pour l'envoi de ce roman.

                                 

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