L'année du rat

- Auteur: Clare Furniss
- Édition: Hachette romans
- Genre: Young adult
- Pages: 284


Résumé:

1 an
pour faire le deuil de ma mère.

12 mois
pour accepter qu'elle soit morte en donnant naissance à Rose, ma petite soeur, qui n'est pour moi qu'une espèce de petit rat.

365 jours
pour apprendre à l'accepter...et à vivre autrement.

L'année du rat 
a été la plus longue de ma courte existence. Mais ça en valait la peine.


Mon avis:

J'ai d'abord demandé ce livre parce que je l'avais vu sur YouTube, mais sans plus. J'y allais surtout avec mon ressenti et pour la couverture. Rien de mieux pour décompresser qu'un bon petit livre jeune adulte qui se lit rapidement. Ce livre est sorti le 2 septembre 2016 au Québec pour ceux qui seraient intéressés.
Je dois vous avouez quelque chose... Même pas rendue à la page 21, je pleurais déjà. Pourtant, je ne suis pas si émotive que cela habituellement, enfin, je crois.

L'histoire commence un peu raide. À vrai dire, le livre démarre avec l'enterrement de la mère de Pearl. Elle et son père sont assis à l'arrière d'une voiture et suivent le corbillard. Son père est dans un état lamentable et Pearl est plutôt rendue vide comme si rien ne se passait autour d'elle. Lors de l'enterrement, elle n'écoute pas la moitié de ce qui se dit et croit que sa mère n'aurait pas voulu une cérémonie du genre. Lorsque tout le monde sort de l'église, elle voit son père appeler à l'hôpital pour prendre des nouvelles de la petite, vu qu'elle est née prématurément et la jeune fille est en colère contre lui. Pearl accuse son père de mille et une choses, dont le fait, qu'il aime plus sa soeur qu'elle vu qu'il est en vérité son beau-père et que c'est de sa faute si sa mère est morte.

Pearl devient complètement renfermée sur elle même et ne souhaite plus parler avec personne même pas sa meilleure amie. Elle s'isole et ne veut pas du tout entendre parler du rat, qui est en vérité sa petite soeur. Chaque fois que son père parle d'elle, elle évite le sujet et cours se réfugier dans sa chambre. Avec le temps, elle réussit à éloigner sa meilleure amie, son père et même le beau voisin d'a côté qui tente seulement de l'aider. Par-dessus tout cela, elle hallucine sa mère ou bien elle l'imagine, mais il reste qu'elle parle souvent avec elle et cette dernière l'accompagne lorsqu'elle est sur le bord du gouffre.

J'ai bien aimé ce roman, il est très addictif puisque nous voulons toujours savoir la suite même si ce n'est pas un livre rempli d'action. J'ai lu ce roman en 36 heures maximum et j'en aurais pris encore de cette petite histoire de vie. Bien sûr, l'attitude de Pearl commence à nous taper sur les nerfs vers la page 215 puisqu'elle pousse un peu trop. Tout le monde veut l'aider, et elle ne veut rien entendre. Elle empire même les choses et à un moment donner s'en ait trop, mais l'auteur nous emmène tout de suite vers un autre sujet qui fait en sorte que ce moment ne dure pas trop longtemps. J'ai adoré ressentir les émotions de Pearl et traverser ses épreuves avec elle. J'ai bien aimé la leçon de vie qui a derrière toute cette histoire.
Pour ce qui est des personnages, ils sont tous attachants à leur manière et j'aurais bien aimé continuer avec eux.
Je vous recommande fortement ce roman qui fait réfléchir et qui se lit à une vitesse foudroyante.

- Lorsqu'une personne qu'on aime meurt, au début, on ne peut penser qu'à elle, n'est-ce pas? Tout le reste s'efface.
 J'opine et retiens mon souffle.
- Cela finit par changer, poursuit-elle. Avec le temps, les morts se calment. Ils murmurent encore à l'oreille, mais le monde alentour se fait plus bruyant, et on le perçoit à nouveau. Il y a toujours un manque, bien sûr, mais on s'y habitue et on ne le remarque presque plus. ( Dulcie prend ma main dans sa vieille main décharnée. ) Puis, un jour, en préparant le thé, en accrochant le linge à sécher, ou dans le bus, il resurgit sans crier gare: ce vide si douloureux et si impossible à combler.


Je voudrais remercier les éditions Hachette Canada pour cet envoi.

Ma note: 4,5/5